Guillaume Grenard
trompette, basse électrique, euphonium, bugle, flûte traversière, percussions
Guillaume est l'un des trompettistes les plus énervés de sa génération de ne pas figurer parmi les trompettistes les plus doués de sa génération. Il a quand même tendance à être plus gentil à l'euphonium, certainement par humilité, quant à la flûte ou à la basse électrique il n'a pas encore vraiment choisi son trait de caractère, certainement par manque de conviction.
Sa droiture morale et son infaillibilité font de lui le guide idéal pour mener des projets d'envergure, ceux-là même qui rassemblent toutes les composantes -humaines et esthétiques- de notre collectif, et qui rappellent la raison d'être de l'ARFI.
Son grand atout est de mettre l'auditeur devant le fait accompli, c'est à dire sa musique, accomplie elle aussi. Son langage d'instrumentiste tout en maîtrise et ses compositions acérées sont les vecteurs de la sensibilité qu'il délivre à chaque fois dans sa pleine mesure, sans ambages, sans atermoiements, avec la déontologie du propos sincère et abouti.
Guillaume ne laisse place à aucun litige, il ne conçoit que des solutions. C'est pourquoi il envisage toujours l'improvisation comme une source infinie de propositions légitimes, et c'est sur ce terrain qu'il peut enfin se détendre, qu'il peut enfin oublier les tableurs Excel, l'accablement de l'inertie collective et la concurrence entre trompettistes les plus doués de sa génération.
Au sein de l'ARFI rares sont les projets qui peuvent se passer de ses services, c'est pourquoi on le retrouve dans La Marmite Infernale, Les Incendiaires, Indolphylités, l'Effet Vapeur, Bululú, en duo avec X.Garcia, à l'origine du ciné-concert Nosferatu et dans le spectacle La Ferme des animaux. Par le passé, on a pu l'entendre dans Chant Bien Fatal, Darkpoe, le Babel Orkestra, M. Méliès et Géo Smile.
Par ailleurs il se montre fort utile au sein du collectif l'Arbre Canapas et dans le quartet Jeuselou du Dimanche.