Olivier joue du trombone et l'a même enseigné, mais aussi de la guitare électrifiée pour laquelle il semble avoir oublié ce qu'on lui a appris. Ne reste de son probable enseignement classique que des ongles longs et entretenus. Il lui arrive également de lorgner du coté des musiques électroacoustiques.
Il connaît bien le rock que, pour son énergie juvénile, il n'a jamais renié.
Olivier est un musicien beaucoup plus fou que ne le laisse présager son air sérieux.
Il n'a à priori peur de rien, sauf d'être injuste avec ses pairs, son public, ou oublieux de la classe sociale d'où il vient.
Ce respect déontologique s'applique autant à la musique, où il est un improvisateur qui compte et un compositeur qui conte autrement, que dans ses échanges théoriques où l'élaboration minutieuse de sa pensée bouillonnante n'a d'équivalent paradoxal que la folie et les éclats de ses impros maîtrisées.
C'est un collègue de travail sur lequel on peut s'appuyer, qui ne s'emporte jamais ou du moins plus personne de vivant n'a pu en témoigner.
A l'ARFI, il joue dans La Marmite Infernale, La nuit des morts-vivants, Canto General, Bululú, La bête à sept têtes, Les parfums du fil, Un autre Kong, Les Incendiaires, Le fil et le grain. Par le passé, on a pu l'entendre dans Bomonstre, le Babel Orkestra, M. Méliès et Géo Smile.
Par ailleurs, on peut l'entendre dans Marteau Matraque, Kill your Idols, Le Bonheur, le Grand8.